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CBNPC sous immunothérapie : la réponse pathologique validée comme marqueur de survie (ESMO 2021)

L'étude IFCT-1601 IONESCO évaluant le bénéfice de l'immunothérapie en néo-adjuvant dans le cancer bronchique non à petites cellules résécable, montre qu'une réponse pathologique complète peut être un marqueur prédictif de la survie sans progression et de la survie globale. C'est une donnée importante qu'on connaissait déjà pour la chimiothérapie néo-adjuvante mais pas pour l'utilisation d'inhibiteurs de points de contrôles immunitaires. Les explications du Dr Marie Wislez (Paris).

L'étude (1) IFCT-1601 IONESCO de phase II a inclus 46 patients avec un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC), résécable, de Stade IB ≥ 4 cm (10,9%), IIA (28,2%), IIb (58,7%), IIIA non-N2 (2,2%), dont 50% d'adénocarcinomes. Ce sont surtout des hommes (67,4%), fumeurs (97,8%), avec un score ECOG 0 ou 1 (82,6%), traités par 3 cycles d'un anti-PDL-1, bénéficiant ensuite d'une chirurgie (lobectomie: 72,1%) (n = 43) et d'un suivi à 4 semaines, 6 mois et 1 an après chirurgie pour 38 d'entre eux. Trois patients n'ont pas bénéficié de chirurgie pour cause de progression dans 1 cas, invasion pleurale dans 1 cas et de l'oesophage dans 1 cas. Le critère primaire est le pourcentage de résections chirurgicales complètes (R0), les critères secondaires sont entre autres, la mortalité postopératoire à 90 jours, la sécurité d'emploi, la survie globale, la survie sans progression, le taux de réponses objectives (RECIST 1.1), etc.

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