Le RIS, un extrême de la sclérose en plaques: traiter des images ou des patients? ITW du Pr Ch. Sindic (CHARCOT 2021)
05/01 - Pour son 29ème congrès annuel, l'"European Charcot Foundation" avait choisi pour thème les formes extrêmes de la sclérose en plaques, celles qu'on ne voit pas souvent comme les formes asymptomatiques, les formes très tardives ou pédiatriques ou encore le syndrome radiologiquement isolé (RIS) qui pose un vrai dilemme: faut-il traiter vite et agressivement ou jouer la carte du traitement de maintenance quitte à escalader en cas d'évolution péjorative? Les commentaires du Pr Christian Sindic, neurologue (UCL-St Luc), Président de la Belgian Charcot Foundation.
Une forme extrême de la sclérose en plaques (SEP) est le syndrome radiologiquement isolé (RIS). L'incidence est comprise entre 0,1% et 0,2% chez l'adulte, un chiffre obtenu sur base d'autopsies. La prévalence est de 50 à 100 x plus élevée dans les formes familiales de SEP. Des antécédents familiaux s'observent chez 10% des patients avec RIS dans cette cohorte internationale de 451 patients mais ils ne sont pas prédictifs d'une évolution clinique.
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