Traitement de la polyarthrite rhumatoïde : Les iJAK répondent-ils aux attentes des médecins et des patients ?
Les inhibiteurs de Janus kinases (iJAK) sont reconnus dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Un effet sur les signes et symptômes, une possibilité de monothérapie, une facilité d'administration et une bonne persistance font qu'ils concurrencent aujourd'hui les anti-TNF. Un aperçu de leurs atouts dans un symposium satellite des laboratoires Galapagos lors du congrès EULAR 2022, avec la participation des Prs Roberto Caporali (Milan) et Bruno Fautrel (Paris) et du Dr James Galloway (Londres).
La stratégie "Treat-to-Target" (T2T) est un élément clé de la prise en charge de la polyarthrite rhumatoïde (PR). L'objectif thérapeutique est la rémission clinique ou, à défaut, un faible niveau d'activité de la maladie avec un contrôle étroit en cas de non atteinte des objectifs. De nombreuses études (TICORA, CAMERA, BeST…) ont validé l'approche T2T qui a été reprise dans les recommandations EULAR / ACR depuis plus d'une décennie. En vie réelle, le fait de l'appliquer pendant 3 mois (cohorte RA BIODAM) augmente la probabilité d'une rémission soutenue sur base du DAS44 (HR = 1,19) ou du DAS28-ECR (HR = 1,23). "Et pourtant", souligne le Pr Caporali, "on constate que l'approche T2T est appliquée dans seulement 59% des consultations".
Vous désirez lire la suite de cet article ?
Inscrivez-vous