Bithérapie injectable anti-VIH : les soignants davantage confiants avec le temps
Depuis l’arrivée sur le marché du nouveau traitement anti-VIH combinant deux antirétroviraux (rilpivirine et cabotégravir) injectables tous les deux mois, de nombreux patients expriment la volonté d’en bénéficier. Comment se déroule le passage du traitement oral quotidien à la bithérapie injectable? S’il existe certaines appréhensions du côté du personnel soignant chargé d’administrer les injections, elles s’estompent progressivement, rapporte l’étude CARISEL, dont les résultats ont été présentés lors du congrès HIV Glasgow 2022 [1].
Risque de résistances lié à une mauvaise adhérence au traitement, manque de personnel soignant pour les injections, difficultés à trouver un rendez-vous avec le patient dans le respect du schéma thérapeutique, douleurs aux sites d'injection… les craintes du personnel soignant chargé d'administrer la nouvelle bithérapie injectable anti-VIH sont nombreuses au moment d'initier le traitement, mais s'estompent nettement au bout d'un an. C'est ce que révèlent l'un des volets de étude CARISEL, qui vise à évaluer les conditions optimales pour favoriser la transition du traitement oral à la thérapie injectable chez les patients VIH+.
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