Le futur du pacing
Une session du "16th Belgian Heart Rhythm Meeting" était consacrée aux nouvelles tendances en matière de pacing. Que faut-il penser du pacing gauche, de la stimulation du système de conduction face au pacing traditionnel ? La resynchronisation est-elle le traitement du futur ? Les recommandations 2021 ont-elles évolué en parallèle ? Les réponses des Prs / Drs Christophe Garweg (Leuven), Cynthia Barbraud (Liège), Francesco Leyva (Londres) et Michael Glikson (Jerusalem) commentées par le Pr Georges Mairesse (Arlon).
Compte-rendu d'une session lors du BHRM 2022
Les stimulateurs sans sonde: une option du futur ?
Aujourd'hui plus de 1 million de pacemakers sont annuellement implantés dans le monde, fort d'une expérience clinique d'un demi-siècle. Mais pour le Pr Garweg, « on déplore toujours 10 à 15% de complications (endocardite, pneumothorax, DVT, infections …) dans les 6 premiers mois et jusqu'à 19,4% à 5 ans qui entraînent une augmentation significative de la morbi-mortalité et des coûts financiers (80.000 $ / infection). Pour le Pr Mairesse, « le pacing sans sonde offre une stimulation à certains patients dans des situations spécifiques, comme un abord veineux difficile ou un risque infectieux majoré ». Le stimulateurMicra a un taux de succès d'implantation élevé (99,2%) et globalement près de 50% de complications en moins par rapport au pacing traditionnel. Dans l'étude CED comparant le Micra*AV TranscatheterPacing System (TPS), avec synchronisation atrioventriculaire (AV) à un stimulateur traditionnel simple chambre, les patients du groupe Micra ont deux fois moins de complications liées au dispositif (défaillance, délogement ou infections) avec 2,4 % contre 4,8 % (p < 0,0001), Le taux de ré-intervention à 2 ans est de 3,1 % avec Micra contre 4,9 % avec les stimulateurs classiques (RR : 0,62 ; IC à 95 % : 0,45 - 0,85).
Vous désirez lire la suite de cet article ?
Inscrivez-vous