Un meeting de très haute qualité
C’est la réaction du Pr Ivan Borbath (UCL St-Luc) après 3 jours intensifs d’exposés, posters et "post-graduate course" auxquels se sont inscrits près de 500 gastro-entérologues et autres acteurs de la spécialité. Que retenir ? La réponse est difficile tant les sujets étaient nombreux et de qualité. Dans le "post graduate course", on retiendra les exposés sur les complications pulmonaires et cardiaques de la cirrhose, quand et comment proposer une transplantation à un patient cirrhotique ou encore la gestion des effets secondaires GI de l’immunothérapie via un BITOX board de la Belgian Society of Medical Oncology auquel peuvent être soumis les cas cliniques compliqués. Le point aussi sur la gestion pratique des complications de la cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique.
Les complications de la CPRE sont fréquentes avec de l'ordre de 5% de pancréatites, 1% de saignements, moins de 0,5% de perforations et 1% d'infections (cholangite). Connaître les risques et les complications potentiels est important pour poser l'indication d'un cathétérisme. La pancréatite par sa fréquence est la complication qui va retenir le plus l'attention, d'autant qu'elle est sévère dans 11% des cas avec un taux de mortalité associé de 3%. Sa définition de repose d'abord sur la présence de douleurs abdominales associées à une élévation de la lipasémie supérieure à 3x la normale, une imagerie compatible, l'ensemble requérant plus d'une nuit d'hospitalisation.
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