Améliorer le pronostic de l’insuffisance cardiaque : un rôle pour le généraliste
L’insuffisance cardiaque n’est pas rare puisqu’elle affecte environ 1 à 3 % des adultes à travers le monde. Avec une survie à 10 ans inférieure à 40 %, elle entraîne une mortalité et une morbidité conséquentes avec une altération majeure de la qualité de vie associée à des coûts sociétaux élevés. Le rôle du médecin généraliste est capital dans cette pathologie à tous les stades, ce qui a conduit l’European Primary Care Cardiovascular Society à endosser au nom de la WONCA les recommandations de prise en charge établies par le RCGP (Royal College of General Practitioners).
Le médecin généraliste au cœur du diagnostic…
Le généraliste est dans ce cadre le professionnel de santé le mieux placé pour effectuer le diagnostic, qui peut se faire aisément grâce au dosage du peptide natriurétique, que l'on recommande dans toutes les populations à risque. Le champ d'action du généraliste passe aussi par l'optimisation des traitements, la prise en charge des comorbidités, l'identification et le traitement des décompensations, la réalisation d'un planning thérapeutique et son suivi, et l'organisation de soins palliatifs s'ils deviennent nécessaires.
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