Une troisième dose retardée pour les seniors belges : « Nous risquons d’en payer le prix »
BRUXELLES 23/08 - Une troisième dose de vaccin semble indispensable pour les patients dont l’immunité est lourdement entamée. Seule la moitié d’entre eux génèrent en effet suffisamment d’anticorps après deux doses. Mais l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) réagit : ces dizaines de millions de doses manqueront dans le reste du monde, où parfois même les professionnels de santé ne sont pas protégés malgré un risque décuplé.
La semaine passée, peut-être pour compenser une image subitement dégradée par la situation en Afghanistan, le Président américain Joe Biden a personnellement annoncé une campagne de rappel des vaccins anti-Covid de Pfizer et de Moderna fin septembre, les autorités sanitaires s'inquiétant de la baisse de la protection immunitaire conférée par les vaccins avec le temps.
« Les données disponibles montrent clairement que la protection contre l'infection au SARS-CoV-2 commence à baisser avec le temps après les premières doses de vaccin, » ont expliqué les autorités sanitaires américaines dans un communiqué commun, notamment signé par la Directrice des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) Rochelle Walensky et la Cheffe faisant fonction de l'Agence américaine des médicaments (FDA) Janet Woodcock. « Ajouté à la dominance du variant delta, nous commençons à constater des preuves d'une protection réduite contre les cas légers et modérés de la maladie, » ajoutent-elles.
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