Superstition, cupidité et corruption : les ingrédients du ragoût de pangolin ? (Opinion Dr G. Otte)
BRUXELLES 06/04 - Pratiquement inconnu en Occident, mais très prisé en Chine comme mets délicat et, de surcroît, doté de diverses propriétés supposées médicales, le pangolin, sorte de fourmilier écailleux, a fait l’objet, en Chine, d'une ordonnance du président Xi Jinping interdisant d’en manger ou d’en commercialiser sur les marchés de plein air tels que celui de Wuhan, en raison de son grand danger pour la santé publique.
Nous ne saurons probablement pas immédiatement s'il pensait au danger de transmission d'un coronavirus ayant muté (un mammifère - comme étape zoonotique intermédiaire entre la chauve-souris et l'homme - étant ici un maillon connu de la chaîne de transmission) ou s'il avait à l'esprit les sages paroles des écrivains de la Chine ancienne.
La Chine protège les espèces menacées, mais la criminalité en fait le commerce
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