La leçon d’espagnol de Louis (opinion)
GAND 30/04 - Il y a un siècle (fin 1918), la grippe espagnole frappait durement le monde. Au bout de deux ans, le virus avait laissé derrière lui 50 à 100 millions de morts. Contrairement au COVID-19, qui est particulièrement mortel pour les personnes âgées et les patients immunodéficients, cette variante de la grippe de type A touchait particulièrement les jeunes gens en bonne santé, car elle provoquait une grave surréaction immunologique (tempête de cytokines). La létalité a été estimée à 3%. En comparaison, pour Ebola, elle dépasse certainement les 25%.
La probabilité que ce virus soit venu d'Espagne est très faible et il y avait probablement, là aussi, un « patient zéro » chinois avant que le virus n'atteigne les États-Unis.
Même si, à l'époque, on ne savait pas ce qu'étaient les virus, tout le monde n'avait pas oublié les leçons du passé. L'efficacité des mesures de prévention et de protection mises en place s'est rapidement avérée évidente. Comme il n'y avait pas de réglementation nationale, et que chaque État ou ville des États-Unis a alors émis ses propres directives, une comparaison est possible.
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