Dépression, burnout, retraite avancée, questionnements sur l'avenir : l'impact de la pandémie sur les MG
BRUXELLES 14/05 - Il est clair que les soignants qui ont le plus à souffrir face à la Covid-19 sont dans les hôpitaux, et plus particulièrement dans les salles de soins intensifs. L'ensemble des (autres) médecins spécialistes a été assez épargné, notamment à cause de l'arrêt recommandé des consultations non urgentes. Quant aux généralistes, leur vécu est très contrasté, allant d'un ralentissement marqué de l'activité à la surchauffe et au ras-le-bol. Prise de pouls au travers de contacts avec les confrères.
De nombreux MG ont fortement ralenti leur activité au début de la crise sanitaire, pour différentes raisons. Les principales étaient les craintes face au manque de protections, qui généraient un risque de contamination élevé tant du médecin que de ses patients, et le nombre important de patients qui "ne voulaient pas déranger pour un rien" dans cette période sans réel précédent, qui avaient eux aussi peur de se faire contaminer à l'occasion d'une consultation, ou qui imaginaient – sans vérifier – que leur médecin traitant était sur le banc de touche.
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