Couteaux dans le dos de la psychiatrie (opinion Dr Otte)
BRUXELLES 18/08 - Il y a cinquante ans, la psychiatrie recevait un premier coup de couteau dans le dos ; le deuxième coup, plus mortel, suivit peu après, en 1973.
Coup n°1 : La liste du président Bush
Le premier coup consistait en une action du « génial » Président Bush qui, surtout pour contrecarrer les citoyens qui protestaient contre la guerre du Vietnam, tenta de restreindre non seulement les opioïdes et les psychostimulants (héroïne, morphine et stimulants tels que la cocaïne, le speed, etc. ) mais aussi « en passant » des substances utilisées dans la culture des étudiants protestataires et les « rebelles » hippies pacifistes, à savoir les psychédéliques (LSD, MDMA et surtout kétamine et psilocibine, DMT, Ibogaïne etc., inscrits dans la culture hippie et l'anti-establishment). Ces substances furent ajoutées à la liste des produits interdits, malgré le fait qu'à l'époque, un grand nombre de rapports mentionnaient déjà leur utilité thérapeutique potentielle dans de nombreux troubles neuropsychiatriques graves tels que céphalées en grappe, TOC, dépressions existentielles, troubles anxieux diffus, toxicomanie, etc. Ce qui était le cadet des soucis de l'honorable Président et de ses conseillers. Quel homme politique se préoccupe réellement de la psychiatrie ?
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