Un jeune spécialiste s'interroge : "Nos politiques ont-ils réellement les moyens et l'envie que ça change ?"
BRUXELLES 15/03 - Ce n'est un secret pour personne : la pandémie aura démontré au personnel soignant et aux Belges à quel point nos politiques sont incapables de gérer une situation sanitaire urgente (gestion des masques, de l’afflux hospitalier, de la vaccination), et à quel point la planification des soins de santé reste difficile au quotidien et depuis des décennies. Trois points peuvent résumer les conditions difficiles dans lesquelles nous avons dû exercer notre art.
Une force de travail affaiblie avant même d'affronter l'ennemi
Le définancement programmé et accéléré des hôpitaux a progressivement poussé les hôpitaux à s'organiser, à augmenter la charge de travail et la pression sur les soignants pour assurer un même travail avec moins de personnels et moins de moyens. « Faire plus avec moins », tel était le message que tous ont dû appliquer suite aux choix et décisions des politiques qui ont démontré une certaine incapacité à gérer le budget dont ils disposaient. Le résultat est connu et dénoncé depuis plusieurs années par un personnel soignant résistant, qui persiste, travaille dans des conditions difficiles, et qui a décidé de se battre pour lutter contre les mesures politiques néfastes. Nous avons dû, dès le début de la pandémie, composer avec des organismes fatigués par le système, par la déshumanisation et le besoin permanent de rentabilité.
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