Démence : une pandémie peut en cacher une autre (Dr Marc Tomas, cardiologue)
BRUXELLES 28/09 - La pandémie de Covid-19 a touché beaucoup de populations différentes. Les aînés ont payé un lourd tribut, notamment dans les maisons de repos. Une catégorie bien particulière de seniors a probablement souffert davantage, sans que l’attention ne soit portée sur eux : les patients atteints de démence.
Le coronavirus a totalement perturbé le quotidien de ces patients et celui de leurs proches. Leur bien-être physique et mental, qu'ils soient en institution ou pas, est en effet rythmé par les visites de leur famille et des soignants. Les conversations téléphoniques ou les communications par Skype n'ont pas eu le même effet.
Le bien-être de ces patients est notamment fort influencé par le toucher, un sens totalement inexistant depuis la pandémie. Il s'en est suivi une plus grande incidence de dépressions et de comportements agressifs, comme a pu le noter l'Association Alzheimer Suisse. Le sentiment de solitude, difficilement exprimable, est l'équivalent mental de la douleur physique. Or, la solitude représente un risque accru de décès prématuré au même titre que le tabac, l'alcool ou l'obésité. Parmi les causes de décès, on retrouve aussi une augmentation des maladies cardiovasculaires.
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