Dommages médicaux involontaires : « En parler ouvertement est essentiel, vous pardonner à vous-même aussi »
BRUXELLES 18/11 - Lorsqu’un accident médical se produit, les soignants aussi souffrent des dommages qu’ils ont involontairement infligés… et en parler reste largement tabou. Le Pr Kris Vanhaecht a développé un nouveau modèle de soins de qualité où l’erreur est à nouveau humaine. « Après un incident, certains quittent la profession ou se suicident. »
Quid si votre patient a reçu une dose de chimiothérapie trop élevée ? Comment gérer, en tant que médecin, un diagnostic manqué ou beaucoup trop tardif ? La réponse à ces questions a toute son importance, surtout lorsqu'on sait qu'environ un patient sur dix encourt des dommages involontaires dans le décours de sa prise en charge. En 1999, des données publiées aux États-Unis chiffraient à 98.000 cas par an les décès dus aux accidents médicaux. À l'échelon de la Belgique, cela correspondrait à quelque 3000 décès annuels, soit plus de 8 par jour.
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