La vie des médecins n’est pas un conte de fées, et pourtant…(Dr Lawrence Cuvelier)
BRUXELLES 06/12 - Quand on se représente le métier de généraliste, comme étudiant et même comme citoyen, il y a beaucoup de clichés et… peu de réalité. Et on ne pense sûrement pas aux parallélismes pouvant se dessiner entre les situations psycho-médico-sociales tendues que rencontrent les MG et les scénarios de certains contes de fées, imaginés pour affronter les peurs et émotions. La réalité des souffrances auxquelles s’attaque le médecin peut dépasser les fictions.
Les généralistes sont perçus soit comme des maitres de la vie et de la mort, soit comme d'obscurs gratte-papier, larbins des spécialistes et de l'administration. Les jeunes assistants sont friands d'actes techniques et de diagnostics exceptionnels. Cela affûte leurs connaissances et compétences face aux pathologies aigües. Bien plus long et difficile est l'apprentissage de la relation avec les patients vulnérables, ceux que leur condition sociale a affaiblis comme ceux que la vieillesse et la maladie a fragilisés. Nous n'avons pas moins d'une vie professionnelle pour apprendre. Et donc, le remake du happy end « il se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » – en l'occurrence : « il obtint son diplôme et se sentit invulnérable » – n'est vraiment qu'une fiction.
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