Une réorganisation en profondeur des soins primaires devient urgente (suggestions d'une jeune généraliste)
ANVERS 04/04 - À Tongres, des centaines d'habitants sont actuellement à la recherche d'un nouveau médecin. Après le décès soudain d'un généraliste, le départ à la retraite d'un autre et le refus de prendre en charge de nouveaux patients dans de nombreux cabinets, un grand nombre de patients ne savent soudain plus à qui adresser leur prochain problème de santé. Il s'agit d'un scénario catastrophe que de nombreux cercles de médecins généralistes craignent depuis un certain temps. De plus, cette situation est susceptible de se produire plus fréquemment à l'avenir. Des soins de plus en plus complexes doivent être dispensés par des médecins de moins en moins nombreux. Comment pouvons-nous, prestataires de soins primaires, nous armer au mieux contre cette crise imminente ?
Lors de la journée des jeunes médecins généralistes, organisée par Jong Domus le week-end dernier, le ministre Vandenbroucke a conseillé aux médecins généralistes présents de « miser sur une meilleure organisation et une meilleure coopération, à l'intérieur et entre les lignes ». J'aime le lui entendre dire. Cela fait quelque temps déjà que de nombreux médecins généralistes travaillent à cette vision. Mais il ne s'agit pas seulement de coopération ; il faut aussi oser porter un regard critique sur les tâches actuellement accomplies par les médecins généralistes. En effet, en période de pénurie, il faut réfléchir très sérieusement à comment utiliser ces ressources limitées (les médecins généralistes).
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