Le télétravail peut aussi plomber la santé mentale… et la qualité du sommeil
Les travailleurs qui ont eu l’occasion de travailler de chez eux à temps plein au cours du confinement ont été confrontés à une forte dégradation de la qualité du sommeil, mais aussi à des problèmes d’angoisse et de dépression. Cette étude portugaise n’est pas la première à poser ce constat et ses conclusions révèlent une fois encore que, s’il présente de nombreux avantages, le télétravail a aussi ses mauvais côtés. Les auteurs ont notamment constaté un net impact sur la qualité du repos nocturne, avec une prévalence plus élevée de troubles à ce niveau en comparaison avec ce qu’avaient observé des recherches antérieures.
Le télétravail présente une foule d'avantages pour les travailleurs, avec notamment une flexibilité et une autonomie accrues dans l'exécution des tâches, moins de temps perdu en navettes et globalement moins de stress. Les employeurs, de leur côté, voient diminuer les coûts opérationnels, les problèmes d'absentéisme et les difficultés de rétention du personnel, en particulier pour les travailleurs qui n'habitent pas tout près… et la société aussi récolte les fruits de cette évolution, avec une amélioration du taux d'emploi dans les zones isolées, une qualité de vie accrue dans les villes et un impact moindre sur le climat grâce à la réduction des déplacements. La médaille a toutefois aussi son revers, car les télétravailleurs sont nombreux à se languir des contacts sociaux avec leurs collègues, avec à la clé un risque accru d'isolement et d'effets néfastes sur la santé mentale.
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