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Euthanasie devant les assises - La mère de Tine Nys victime d'une attaque cardiaque

GAND 01/02 - La mère de Tine Nys a été victime d'une attaque cardiaque. Elle est dans un coma artificiel, a fait savoir samedi l'avocat de la famille, Joris Van Cauter.

Tine Nys, alors âgée de 38 ans, avait été euthanasiée le 27 avril 2010 à cause des souffrances psychiques qu'elle éprouvait. Le ministère public avait dénoncé le non-respect de la loi encadrant cette pratique et les trois médecins à l'origine de la procédure avaient dû en répondre devant la cour d'assises de Gand. Le trio a cependant été acquitté cette semaine. Le jury n'a retenu ni la culpabilité pour meurtre, ni de facto la circonstance aggravante d'empoisonnement.

La mère n'avait pas pu témoigner durant le procès car elle était déjà hospitalisée. "C'est probablement ce qui l'a sauvée. C'est un nouveau coup dur pour la famille, déjà impliquée dans un combat juridique depuis une dizaine d'années."

L'avocat de la famille Nys ne pouvait dire samedi si l'état de la mère était lié au procès. "Des problèmes médicaux étaient déjà signalés peu avant le procès. Je ne peux établir de lien entre cette attaque cardiaque et le procès, mais la famille a vécu des semaines difficiles. Tout semble permis devant les assises. Une raison de plus pour supprimer cette instance", commente Me Van Cauter.

"Toutes les parties semblaient d'accord avec le fait qu'elle ne soit pas présente au procès pour des raisons de santé, mais il y a tout de même eu un climat de suspicion. On a insinué qu'elle se cachait derrière une maladie pour ne pas devoir assister au procès.

Joris Van Cauter n'a pas encore décidé s'il allait introduire un pourvoi en cassation. "Au premier abord, je ne suis pas emballé à l'idée d'une procédure en cassation car je pense que la famille en a assez de toutes ces procédures. Je ne sais pas si elle pourrait y faire face sur le plan émotionnel. Sur le plan juridique toutefois, j'estime que l'arrêt de la cour d'assises n'est pas correct. La décision en revient à la famille", a-t-il conclu.

Les parties ont un délai de 15 jours pour introduire un éventuel recours. La Cour de cassation ne se prononce pas sur le fond de l'affaire. 

CLA/PVO/ • Belga

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