La hausse des prix affecte la qualité de vie des enfants en situation de pauvreté
RUXELLES 08/04 En raison de l'inflation, le revenu dont une famille a besoin pour participer pleinement à la vie en société a sensiblement augmenté.
Pour les ménages en situation de pauvreté, la hausse des prix de l'énergie et des biens de consommation est telle que le budget dédié aux activités parascolaires, aux dépenses en vêtements et aux relations sociales doit être drastiquement raboté, constate vendredi la Fondation Pelicano, qui lutte contre la précarité infantile. Le budget de référence des familles, qui désigne le revenu minimum dont une famille a besoin pour participer pleinement à la vie en société, a augmenté, en l'espace de six mois, de 84 euros en moyenne par mois, passant précisément de 2.321 euros à 2.405. Cela représente une hausse de 4% pour la période allant de juin 2021 à janvier 2022, selon des chiffres du centre de conseil et de recherche budgétaire de la haute école Thomas More (CEBUD), relayés vendredi par la Fondation Pelicano. Pour étudier les ressources financières des ménages, le CEBUD détermine, en fonction de différents critères, quels biens et services sont nécessaires pour participer à la société. Parmi eux, on retrouve notamment une alimentation saine, un logement adéquat, des soins de santé accessibles, des vêtements adaptés, le repos et la détente, une enfance paisible et une mobilité en toute sécurité. "Nous constatons la forte augmentation des prix de consommation de gaz, d'électricité et d'eau. En à peine six mois, ces frais ont augmenté d'environ 48%, passant en moyenne de 167 euros à 247 euros par mois", indique Bérénice Storms, coordinatrice et chercheuse au CEBUD.
Vous désirez lire la suite de cet article ?
Inscrivez-vous