Etudes de médecine - Beke confirme le scepticisme flamand
BRUXELLES 04/05 Le ministre flamand de la Santé Wouter Beke a confirmé mardi l'"attitude sceptique" du gouvernement flamand à l'égard de l'accord conclu vendredi dernier par le fédéral et la Fédération Wallonie-Bruxelles à propos des quotas de médecins.
Selon le ministre CD&V, le fait qu'il y ait un engagement du côté francophone à travailler aussi avec un examen d'entrée et un numerus fixus est "une condition nécessaire mais pas suffisante pour arriver à une solution", a-t-il indiqué au Parlement régional. Selon cet accord, l'accès aux études de médecine et de dentisterie en Fédération Wallonie-Bruxelles sera organisé à partir de 2023 sur base non plus d'un examen d'entrée comme actuellement, mais bien d'un concours d'admission où seul un nombre prédéterminé de lauréats pourra entamer ces études. En échange de l'instauration de ce concours d'admission, la Fédération a reçu la garantie que tous les étudiants actuellement en cours de formation disposeront d'un numéro Inami à l'issue de leur cursus. Par ailleurs, le nombre de numéros Inami disponibles sera sensiblement relevé à l'avenir, afin notamment de disposer de plus de médecins généralistes au sud du pays où le métier est en pénurie depuis plusieurs années déjà. Alors qu'il tourne actuellement autour des 550, le nombre de quotas pour les médecins francophones passera ainsi à 744 pour 2028.
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