De l’acharnement thérapeutique à la mort dans la dignité (opinion)
BRUXELLES 16/06 - Personne n'aime aborder la mort, mais le coronavirus a confronté tout le monde à la réalité. Mourir fait partie de la vie et le médecin généraliste est la personne par excellence pour discuter de la dernière phase de la vie, de façon claire et approfondie, avec chaque patient. En tant que généraliste, on fait la promesse - sans trop de discours - au patient et à sa famille que l’on sera là lors de la phase terminale. Que l’on fera tout ce qui est en notre pouvoir pour apporter du soutien, prodiguer des soins, et parler clairement et en toute transparence de chaque étape du processus de mort.
Pour moi, en tant que médecin généraliste, c'est un engagement qui demande beaucoup de temps mais surtout du courage. Pourrai-je relever le défi et en parler ? Nous constatons aujourd'hui combien il est affligeant de voir tant de personnes âgées mourir aux soins intensifs.
N'aurions-nous pas pu, en tant que généralistes, empêcher cela ? Je dois admettre que j'ai aussi des patients âgés ou malades chroniques, avec lesquels je dois planifier urgemment une « conversation de fin de vie ». Peut-être devrions-nous convier proactivement les patients à une telle conversation, lorsque le sujet n'est pas encore à l'ordre du jour ?
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