Hybrides rechargeables: la solution à mi-chemin

L'hybride rechargeable enlève l'angoisse de la panne de courant. Quand la batterie est vide, le moteur thermique prend le relais. Et sans prise à proximité, il suffit de faire le plein de pétrole pour continuer sa route. Concrètement, pour profiter au mieux de son hybride plug-in, il importe de prendre le temps de bien comprendre les différents modes de conduite. Il y a un mode « automatique » où l'ordinateur va gérer les motorisations en fonction de la charge, de la vitesse et de la sollicitation du moteur afin de choisir la meilleure combinaison hybride. Généralement, il va favoriser la progression en mode électrique. Il est évidemment possible de demander à la voiture de ne rouler qu'avec la motorisation électrique, jusqu'à vider la batterie. Laquelle peut ensuite être rechargée en la branchant. 

Il existe des réglages plus subtils comme celui qui consiste à préserver la batterie sur autoroute, et se contenter du thermique, pour n'utiliser le ZEV (mode électrique) qu'une fois en ville. Il y a aussi la possibilité de charger sa batterie en roulant. Le moteur à combustion va alors faire office de groupe électrogène. Ce qui augmentera la consommation. Enfin, en associant le thermique et l'électrique, on dispose de toute la puissance disponible.

Plus chères à l'achat qu'une motorisation classique, les PHEV peuvent toutefois bénéficier d'une déduction de 90 % à 100 %. Or ce n'est pas automatique : cela dépendra des émissions de CO2 (de moins de 50 g/km en 2020) et de la capacité de la batterie en fonction du poids (0,5 kWh par 100 kg). Les voitures hybrides rechargeable étant généralement assez lourdes, ce dernier aspect est primordial : attention au surplus d'options ! La calculette est de rigueur pour vérifier cette valeur avant de signer le bon de commande.

Audi Q5 55 TFSI e

Le Q5 en mode hybride rechargeable est au sommet de la gamme en matière de puissance : 367 ch en combinant le 4-cylindres essence et le moteur électrique. Pour grapiller quelques kW supplémentaires par récupération de l'énergie cinétique, le SUV d'Ingolstadt dispose d'un radar activant la fonction « roue libre » lorsqu'il faut décélérer pour garder sa distance de sécurité. La transmission intégrale est « classique », à savoir un embrayage multidisque plutôt qu'un petit moteur électrique sur l'essieu arrière.

BMW 530e

En break ou en berline, la Série 5 hybride rechargeable a déjà quelques années au compteur. Mais depuis 2020, elle est capable de détecter les LEZ pour privilégier la motorisation électrique en zone basse émission. Elle peut même préparer le terrain sur base de la navigation  la batterie avant d'arriver en ville.

DS 7 Crossback

Marque premium du groupe PSA (Peugeot, Citroën, Opel), DS propose, avec la D7 7 Crossback, un SUV bon chic bon genre à l'autonomie très intéressante. De quoi décrocher les 100 % de déductibilité. Dommage pour son (relatif) manque de caractère en conduite dynamique.

Mercedes Classe E 300 de Break

La marque à l'étoile propose une solution hybride rechargeable alternative avec un Diesel plutôt qu'un moteur essence. Cela en fait la reine de l'autonomie totale. De quoi traverser la France sans faire le « plein ». Malheureusement, le pack de batteries phagocyte le coffre !

Volvo XC40 T4 Recharge

Très intéressant fiscalement, le SUV XC40 T4 Recharge est suédois de cœur, mais très local puisque produit en Belgique, à Gand. Très sûre et confortable, cette Volvo se révèle par contre un peu trop gourmande une fois sa batterie vide.