J’ai félicité mon père de 88 ans : « Tu fais plus fort que Trump ! Il lui a fallu 3 jours et toi, un seul » (Opinion)
BRUXELLES 28/10 - Il y a trois semaines, la maison de repos et de soins où vit mon père de 88 ans m’a contacté pour m’annoncer que les visites n’étaient plus autorisées et que tous les résidents étaient priés de s’isoler dans leur chambre suite à la découverte d’un cas de Covid-19 symptomatique. Heureusement, les frottis nasaux des autres résidents étaient tous négatifs.
J'ai aussitôt filé vers les confins de la Flandre-Orientale pour débuter chez mon père un traitement par ambroxol (Surbronc®) en guise de prévention contre l'infection. J'avais également demandé au personnel infirmier de lui administrer immédiatement de l'oseltamivir (Tamiflu®) au moindre signe de fièvre et/ou de baisse de la saturation en oxygène.
Dix jours après le premier test, nouveau coup de fil : malheureusement, une seconde analyse avait livré un résultat positif. Mon père, qui adore jouer aux cartes, avait apparemment eu beaucoup de contacts avec la première résidente infectée. Lui-même semblait toutefois bien se porter et ne présentait aucun symptôme. Las, 24 heures plus tard, il développait une forte fièvre accompagnée de confusion et peinait à tenir sur ses jambes. Sa saturation en oxygène baissait à vue d'œil. Nous étions vendredi soir et, en concertation avec le généraliste, j'ai suggéré d'attendre de l'hospitaliser, de débuter le Tamiflu® et de poursuivre le Surbronc®.
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