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Interview d'un psychiatre de crise : « Si le secteur de la santé mentale veut davantage de ressources, il doit en démontrer la nécessité par des chiffres concrets »

BRUXELLES 30/07 - « S'agiter sur le caractère 'scandaleux' des listes d'attente ne convaincra pas les décideurs politiques. Ils veulent savoir dans quoi ils investissent et pour quel rendement », déclare le psychiatre de crise Thomas Pattyn (UPC KU Leuven).

La Covid-19 a, à nouveau, placé le bien-être mental en tête des priorités sociétales. « C'est une bonne chose, » constate le psychiatre de crise (UPC KU Leuven) Thomas Pattyn. « J'espère seulement que cet intérêt ne s'estompera pas une fois que la partie la plus aiguë de cette crise sanitaire sera derrière nous. »

« Les décideurs politiques convertissent maintenant cette attention accrue en investissements, par exemple dans la psychiatrie des enfants et des adolescents. Même si je le formule trop positivement. Car la plupart du temps, il ne s'agit même pas de ressources supplémentaires, mais plutôt - temporairement ? - de réductions d'économies. Le fait qu'en tant que secteur nous nous en ‘satisfaisions', montre clairement à quel point il est difficile d'obtenir des budgets suffisants et structurels pour les soins de santé mentale. La résistance politique à la mise en place d'une approche structurelle est énorme. Dans un tel contexte, on se contente parfois de très peu. »

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