Message de Nouvel An d'une unité de soins intensifs : « Cela reste un travail formidable ! »
BRUXELLES 31/12 En ce dernier jour de 2021, nous vous présentons nos meilleurs vœux, en essayant d’apporter une note d'espoir. Car si le professeur Geert Meyfroidt, intensiviste à l’UZ Leuven, ne se risque pas à faire des prédictions concrètes pour 2022, il nous promet cependant ceci : « Toute pandémie a une fin. À mesure que notre immunité se développe, ce virus touchera de moins en moins d’individus. »
Geert Meyfroidt n'apprécie guère le catastrophisme, pas plus que le positivisme exagéré. Selon lui, l'ambiance qui règne dans l'unité de soins intensifs dont il assure la supervision (UZ Leuven) ne peut se résumer sous un seul dénominateur. « Nos collaborateurs sont fatigués, bien sûr, mais il ne règne pas une ambiance funèbre, » commence-t-il. « Malgré tout, cela reste un travail formidable ! Les infirmières ont la possibilité de s'occuper d'un ou deux patients critiques de manière rapprochée et qualitative. Leurs observations et leur collecte continue d'informations sont pour nous d'une valeur inestimable. Nous considérons les infirmières comme des partenaires à part entière dans le processus de décision, par exemple en ce qui concerne la diminution du traitement. C'est ce qui rend le travail dans une unité de soins intensifs tellement particulier. »
Vous désirez lire la suite de cet article ?
Inscrivez-vous