Deux ans de Covid-19 : la réalité du quotidien d’un assistant en médecine interne
BRUXELLES 27/01 - Gabriel Ibyiza est assistant en médecine interne au Centre Hospitalier de Luxembourg et membre actif du GALUC*. Il évoque son parcours, les difficultés rencontrées et les enseignements tirés de ses deux premières années d’assistanat, en pleine pandémie de COVID-19 ainsi que sa perspective optimiste de l’avenir.
Ressentir toute la gratitude du patient permet de surmonter les difficultés
Mes parents avaient un attrait pour la médecine qu'ils m'ont transmis. A l'école, j'avais des affinités avec les cours scientifiques. J'avais aussi le souhait d'aider les gens, alors je me suis naturellement orienté vers la médecine. Durant mon cursus à l'UCL, je me suis rendu compte que le contact humain était particulièrement important pour moi. Peut-être influencé par la rencontre de médecins internistes passionnés, j'ai choisi de me diriger vers la médecine interne, une branche assez vaste qui me permet de réfléchir aux diagnostics, de mobiliser mes connaissances, d'aiguiser mon flair clinique et d'approcher des cas intéressants et variés. Ce qui m'anime dans mon métier, au quotidien, c'est toute la gratitude du patient lorsqu'il quitte l'unité d'hospitalisation. Pouvoir l'accompagner dans des moments de vie difficiles ou charnières et avoir un impact humain positif dans son parcours thérapeutique, sont des aspects qui me touchent et représentent pour moi un moteur pour surmonter les difficultés.
Vous désirez lire la suite de cet article ?
Inscrivez-vous