Aucun lien causal entre MICI et Parkinson d’après une analyse génétique
Une analyse génétique européenne à grande échelle est parvenue à la conclusion qu’il n’existe aucune preuve d’un quelconque lien entre une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) prédite par des facteurs génétiques et la maladie de Parkinson. Rien ne permet de conclure à l’existence d’une relation de cause à effet entre cette dernière et la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique.
Les chercheurs qui s'intéressent aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin s'efforcent généralement aussi d'en identifier les liens éventuels avec d'autres pathologies (neuro)inflammatoires, mais les études livrent souvent à ce sujet des conclusions contradictoires.
Pas de lien de cause à effet avec la méthodologie CAUSE
Les chercheurs de l'hôpital universitaire d'Augsburg, en Allemagne, se sont intéressés au possible lien entre les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin et la maladie de Parkinson. La randomisation mendélienne est l'approche idéale pour les recherches de ce type, puisqu'elle permet d'établir l'éventuel lien causal entre deux maladies sur la base de variations géniques, qui sont présentes de façon aléatoire dès la conception et donc indépendantes des facteurs confondants susceptibles de venir biaiser les études observationnelles.
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