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Cancers bronchiques : L'anamoréline combat la cachexie

La cachexie concerne une majorité de patients atteints de cancers. Elle se traduit par une fonte de la masse musculaire et une perte de poids avec des conséquences majeures sur la qualité de vie. Elle est aussi à l'origine d'une moins bonne tolérance à la chimiothérapie, d'un déconditionnement physique et d'une réduction des chances de survie. Dans ce contexte, l'anamoréline est une option qui ne manque pas d'intérêt…

La cachexie cancéreuse est un syndrome multifactoriel caractérisé par une perte continue de la masse musculaire squelettique, accompagnée ou non d'une perte de masse grasse, entraînant une déficience fonctionnelle progressive. Le diagnostic est posé sur base d'une perte de poids > 5% ou > 2% chez des patients avec un BMI < 20 kg/m² ou sur base d'une sarcopénie. Près d'un patient cancéreux sur deux en souffre, notamment en cas de cancer du pancréas, du poumon, de l'œsophage, de l'estomac ou de l'intestin. Différentes causes sont citées dont une réduction des apports alimentaires (anorexie et effets secondaires des traitements) et une perte énergétique (malabsorption des nutriments). La cachexie augmente la morbidité opératoire, le risque de maladies nosocomiales et la toxicité de la chimiothérapie. Elle serait la cause du décès de plus de 30% des patients cancéreux. Les interventions médicamenteuses (corticoïdes) et non médicamenteuses (exercice physique) sont peu efficaces. Dans ce contexte, l'anamoréline (ANA) est intéressante par le fait qu'elle mime l'action de la ghréline, une hormone qui stimule l'appétit avant le repas. 

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