Les protections intimes menstruelles sont-elles toxiques ?
De plus en plus de femmes s’interrogent sur les risques liés à l’utilisation des protections intimes : composition en substances chimiques, choc toxique… L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a évalué leur sécurité et les essais ont révélé la présence de substances chimiques dans les tampons, les coupes menstruelles, les serviettes hygiéniques et/ou les protège-slips mais sans dépassement des seuils sanitaires et sans mise en évidence de risque lié à la présence de ces substances. L’ANSES recommande toutefois aux fabricants d’améliorer la qualité des matières premières et de réviser certains procédés de fabrication afin d’éliminer ou de réduire au maximum la présence des substances chimiques.
Éviter le choc toxique
L'ANSES tient à rappeler quelques règles d'hygiène très importantes pour éviter le syndrome du choc toxique menstruel, une maladie aiguë et infectieuse causée par la libération dans le sang de la toxine bactérienne TSST-1 produite par un type de staphylocoque doré :
Il n'a pas été mis en évidence de relation directe entre les propriétés physico-chimiques des matériaux des protections intimes et le risque de syndrome de choc toxique. Ce dernier semble davantage lié aux conditions d'utilisation, comme une utilisation prolongée d'une protection interne et/ou l'utilisation d'une protection d'une capacité d'absorption plus forte que nécessaire.
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