La prise de décision partagée, « seulement parfois utile » en chirurgie
Lorsqu'il existe plusieurs options de traitement, discuter de toutes les options avec les patients et les faire participer à la prise de décision peut améliorer la satisfaction de ces derniers et permettre d’aboutir à des soins de qualité.
Mais une telle approche semble « seulement parfois utile » lorsqu'il s'agit de chirurgie, affirment deux chirurgiennes de l'université du Michigan, à Ann Arbor.
« Certains scénarios sont tellement évidents qu'une discussion sur les choix de traitement est inutile » et « inappropriée », ont récemment commenté Anne Ehlers et Dana Telem, dans un éditorial du JAMA Surgery.
Pour illustrer leur point de vue, elles ont donné un exemple : « une personne de 65 ans souffrant d'hypertension (...) qui est, du reste, en bonne santé et en bonne forme physique mais qui présente un cancer colorectal traitable doit absolument se voir conseiller une intervention chirurgicale (…). Le recours à la prise de décision partagée dans ce contexte n'est pas utile et peut entraîner une confusion ou une détresse inutile pour le patient », affirment-elles.
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