Étude de cas : lésions exclusivement génitales de la variole du singe
Nous ne savons pas encore aujourd’hui si la variole du singe va devenir la prochaine pandémie, mais un des facteurs favorisant de transmission et souligné par l’OMS est sa transmission sexuelle (personnes ayant des rapports sexuels multiples, notamment entre hommes). C'est ce qu'illustre le cas de 2 hommes de 37 ans, ayant eu des rapports sexuels avec des hommes et ayant présenté des lésions exclusivement génitales de la variole du singe, bien loin des descriptions historiques des épidémies préalables. Les cas sont décrits dans un article publié le J Travel Med par le Dr Benjamin Davido et coll. (1)
Antécédents
Les deux hommes âgés de 37 ans avaient tous les deux voyagé à l'étranger en Europe, où ils ont eu des rapports sexuels non protégés dans les jours qui ont précédés l'apparition des lésions. L'un d'entre eux était traité au long cours sous PREP (prophylaxie pré exposition au VIH) et avait un antécédent de syphilis (il y a 3 mois, traité). Les deux individus se sont plaints d'une sensation de fébricule avec des lésions localisées sur les parties génitales sans pharyngite inaugurale ni lésion sur le reste du corps évocatrice de variole.
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