Pourquoi la vaccination Monkey-Pox est-elle conseillée dans certaines sous-populations ?
L'OMS a déclenché le samedi 23 juillet son plus haut niveau d’alerte pour tenter de juguler la flambée de variole du singe (monkeypox), qui a frappé en l’espace de 2 mois près de 17 000 personnes dans 74 pays (contre 3040 cas dans 47 pays il y a 1 mois). D'après l'Organisation Mondiale de la Santé, la vaccination contre la variole humaine serait efficace à 85% pour prévenir la variole du singe.
Cette vaccination doit être réalisée avec un vaccin de troisième génération (commercialisé sous le nom Imvanex ® en Europe, et sous le nom Jynneos ® aux Etats-Unis) disposant d'une AMM européenne pour l'immunisation active contre la variole et d'une AMM aux Etats-Unis pour la prévention de la variole et du virus Monkeypox. "Ce vaccin présente un mode d'administration et un profil de sécurité beaucoup plus favorable que ceux des vaccins de 1ère et 2ème génération, tout en assurant une immunogénicité comparable", détaille l'avis de l'EMA. Dans la majorité des pays actuellement en phase de recrudescence de cas – Europe et Etats-Unis, principalement – le vaccin est conseillé aux personnes les plus à risque ainsi qu'aux personnels de santé susceptibles d'être confrontés à la maladie.
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