Le CDC décourage la stratégie de vaccination à dose unique pour la variole du singe.
Déjà vu, déjà vécu. Alors qu’une épidémie est en cours, l’Union Européenne et des Etats-Unis se disputent le vaccin de la troisième génération contenant une forme atténuée du virus de la vaccine appelée "virus de la vaccine modifié Ankara" (Imvanex® en Europe, et Jynneos® aux Etats-Unis). Mi-juillet, l’Autorité européenne de préparation et de réaction en cas d’urgence sanitaire (HERA) avait obtenu 54 530 doses du vaccin de troisième génération de la société Bavarian Nordic (Danemark), portant ainsi à 163 620 le nombre total de doses achetées par les États membres pour faire face à l’épidémie de variole du singe.
Les vaccins ont été obtenus par l'intermédiaire d'HERA grâce aux fonds du programme EU4Health. Mi-juillet, six pays de l'UE ont reçu un total d'environ 25 000 vaccins : 5 300 en Espagne, plus de 5 000 en Allemagne, 3 400 en Belgique, 2 700 en Suède… Depuis cette date, les livraisons de vaccins se sont poursuivies et généralisées dans les pays de l'Union. Le schéma choisi est fondé sur l'injection de deux doses (ou trois doses chez les sujets immunodéprimés), espacées de 28 jours. L'immunité est considérée comme optimale deux semaines après la seconde injection.
Vous désirez lire la suite de cet article ?
Inscrivez-vous