Cancer de la prostate en progression Le secret maléfique de l'horloge biologique
01/09 - C'est une nouvelle contribution majeure qui vient d'être publiée dans la revue "Cancer Discovery"1 par cette équipe hollandaise, qui confirme le rôle de notre horloge biologique dans le cancer de la prostate en montrant que le gène BMAL1 est associé à la progression. Une autre étude avait déjà montré que CRY-1, un autre gène de l'horloge biologique, expliquerait la résistance à l'hormonothérapie en optimisant la réparation de l'ADN des cellules tumorales. Ce qui fait de ces gènes des cibles thérapeutiques de premier plan.
Dans le cancer de la prostate, les agents ciblant le récepteur des androgènes (AR) sont très efficaces mais il vient un moment où survient une résistance au mécanisme encore mal connu. Pour l'expliquer, certains experts ont émis l'hypothèse que les rythmes circadiens pouvaient aider la cellule tumorale à contourner la déprivation androgénique. L'hypothèse tient le route quand on sait que la prévalence de certains cancers (poumon, vessie, côlon, pancréas) est plus importante chez des travailleurs de nuit dont l'horloge est dérégulée. C'est aussi le cas dans le cancer de la prostate où l'expression des androgènes est modulée par notre horloge biologique.
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