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Cancer localisé à haut risque traité en néoadjuvant Une hormonothérapie de nouvelle génération est-elle intéressante ?

01/09 - Cette étude belge montre qu'une hormonothérapie de nouvelle génération est bénéfique en néoadjuvant dans les cancers de la prostate localisés à haut risque. L'apalutamide ajouté au dégarélix multiplie par 4 le taux de patients avec une maladie résiduelle minimale. L'effet est significatif en terme de downstaging avec plus de stades pT2 sous apalutamide. Une synthèse des données présentées par le Pr Steven Joniau (UZLeuven) lors du dernier congrès de l'"European Association of Urology" qui s'est tenu à Amsterdam début juillet. Au passage admirez le logo du congrès et retrouvez les 6 indices de l'urologie et de la Hollande !

Le cancer de la prostate (CP) à haut risque reste un problème préoccupant. Il représente seulement 20% des nouveaux diagnostics de cancers de la prostate mais 75% de la mortalité à 5 ans liée au cancer vient de ce petit groupe. Dans ce contexte, l'hormonothérapie (HT) a été testée en néoadjuvant avant prostatectomie radicale. Le résultat est un bénéfice en terme de réponse pathologique avec moins d'envahissement ganglionnaire, moins de volume tumoral mais une absence de bénéfice en terme de survie. Toutefois, ces études avaient été réalisées avec des anti-androgènes ou des agonistes LH/RH de première génération. Elles n'avaient pas non plus la puissance statistique pour détecter des différences en survie, elles étaient de courte durée et les patients présentaient en majorité des cancers de la prostate de risques faibles et intermédiaires. En 2017, une étude rétrospective (Tosco, 2017) a ouvert la voie à une HT en néoadjuvant dans les CT à haut risque (stades T3-4, PSA >20 ng/ml ou score de Gleason 8-10) en démontrant que les patients sous HT avant prostatectomie radicale avaient un meilleur pronostic en survie que les patients sans HT. 

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