FIV et SEP : maintenir le traitement de fond permet de limiter le risque de poussées
15/09 - Chez les femmes atteintes de sclérose en plaques (SEP) et candidates à une fécondation in vitro (FIV), le maintien d'un traitement de fond semble protéger du risque de poussées, selon une étude française fondée sur des données de l’Assurance Maladie et publiée dans Neurology. Pourtant, jusque-là, plusieurs travaux avaient conclu à un risque accru de rechute après une fécondation in vitro (FIV) chez les femmes atteintes de sclérose en plaques (SEP), en particulier lorsqu'un protocole de stimulation par agonistes de la GnRH était utilisé. L’objectif de l’équipe était d'étudier le risque de rechute après FIV chez les femmes atteintes de sclérose en plaques, globalement, d’une part, et selon le protocole de stimulation (agonistes de la GnRH vs antagonistes), d’autre part.
Cette étude de cohorte rétrospective a inclus toutes les femmes atteintes de SEP ayant bénéficié d'une FIV entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2015 en France. Des périodes dites « exposées » de trois mois après la FIV ont été comparées à des périodes dites « non exposées » avant la FIV, chaque femme étant son propre témoin. Quatre résultats ont été pris en compte : taux annualisé de rechute (TAR), proportion de FIV avec rechute, différence du nombre de rechutes " après - avant " et délai entre la FIV et la première rechute. Les rechutes ont été identifiées par un algorithme basé sur les admissions à l'hôpital liées à la SEP et l'utilisation de la corticothérapie. Les protocoles de stimulation et les thérapies modificatrices de la maladie (DMT) ont été identifiés à partir des demandes de remboursement de médicaments.
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