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Des dysfonctions visuelles subjectives pourraient orienter vers un diagnostic de psychose

Des dysfonctionnements visuels subjetifs subtils (VisDys) portant sur la luminosité, le mouvement, la forme, la perception des couleurs ou la perception déformée de son propre visage décrits par les patients et visualisés à l’IRM fonctionnelle précèderaient souvent les premiers signes de psychose ou de schizophrénie selon un travail de Johanna Schwarzer et coll. (Université de Münster, Allemagne) publié dans Neuropsychopharmacology.

Le groupe international de chercheurs s'est fondé sur une observation : les patients atteints de psychose récemment diagnostiquée évoquent plus souvent que les dépressifs des troubles de la vision (50 à 60 % des patients). Ces troubles visuels "subtils" sont souvent méconnus lors de l'examen clinique, malgré leur pertinence clinique liée aux idées suicidaires, aux troubles cognitifs ou à une moins bonne réponse au traitement. D'où l'idée d'utiliser des tests spécifiques et l'imagerie par IRMf pour comparer la connectivité cérébrale fonctionnelle au repos dans trois sous-groupes de patients : certains atteints de psychose récemment diagnostiquée, d'autres chez les participants atteints de psychose récente (ROP, n = 147), d'états cliniques à haut risque de psychose (CHR, n = 143), de dépression récente (ROD, n = 151) et chez des témoins sains (HC, n = 280).

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