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Et si la Big Tech pouvait lire dans vos pensées ? L'éthique problématique des implants cérébraux

Depuis la mi-trentaine, Greg vivait dans une maison de retraite. Une agression six ans plus tôt l'avait laissé à peine conscient, incapable de parler ou de manger. Deux ans de rééducation n'avaient pas fait grand-chose pour l'aider. La plupart des personnes dans l'état de Greg seraient restées non verbales et isolées du monde pour le reste de leur vie. Mais à 38 ans, Greg a reçu un implant cérébral dans le cadre d'un essai clinique.

Les chirurgiens ont installé une électrode de part et d'autre de son thalamus, principale station relais du cerveau. « Les personnes qui sont dans un état de conscience minimale ont des circuits cérébraux intacts, mais ces circuits sont sous-activés, » explique le Dr. Joseph Fins, chef de la division d'éthique médicale chez Weill Cornell Medicine. L'envoi d'impulsions électriques aux régions affectées peut redynamiser ces circuits, en restaurant une fonction perdue ou compromise. « Ces appareils sont comme des stimulateurs cardiaques pour le cerveau, » explique Fins, co-auteur d'une étude dans Nature sur la chirurgie de Greg.

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