Prévention du VIH : en Afrique, la PrEP connaît un déploiement difficile
Avec 1,6 million de personnes sous prophylaxie pré-exposition (PrEP) dans le monde fin 2021, les objectifs de prévention du VIH fixés par l’Onusida sont loin d’être atteints. Afin de rattraper le retard, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à « démédicaliser » la PrEP, pour la rendre accessible aux personnes qui en ont le plus besoin, dont les homosexuels et les prostituées.
Outil préventif disponible depuis juin 2017 en Belgique, la PrEP repose sur la prise d'antirétroviraux, en l'occurrence la bithérapie ténofovir + emtricitabine en un comprimé. Indiquée chez les personnes à risque élevé d'infection par le VIH, dont les homosexuels très actifs sexuellement et les prostituées, elle peut être prise selon deux modalités : en continu (un comprimé quotidien) ou « à la demande » (« schéma 2 + 1 + 1 » : deux comprimés dans les 2 à 24 heures précédant le rapport, un autre 24 heures après la première prise, un dernier 48 heures après).
Vous désirez lire la suite de cet article ?
Inscrivez-vous