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Risque de thromboembolie veineuse sous contraceptifs ; importance d’identifier les patientes à risque.

Dans cette revue, les auteurs développent les nombreuses stratégies qui ont été mises en place pour réduire le risque thrombotique associé aux contraceptifs oraux combinés (COCs) depuis leur arrivée sur le marché jusqu'à aujourd'hui. De plus, différentes pistes sont proposées afin d’identifier au mieux les femmes à risque qui devraient opter pour un autre type de contraception.

Une évolution en trois étapes

Le risque accru d'événements thromboemboliques veineux (TEV) est apparu rapidement après la commercialisation des contraceptifs oraux. Pour diminuer le risque, la dose d'œstrogène a été réduite jusque 30 et 20 µg. Le composé progestatif a également changé au fil du temps. La classification en générations a été introduite par les laboratoires pharmaceutiques dans le but de booster les ventes puisque l'idée d'une « nouvelle » génération suggérait des améliorations et un meilleur profil d'efficacité et/ou de sécurité, ces deux derniers n'étant pas étayés par des données épidémiologiques. Cette classification est donc trompeuse et conduit à des incohérences. Il convient donc de privilégier une classification pharmacodynamique considérant les activités du progestatif lorsqu'il est associé à un œstrogène, la puissance de celui-ci étant déterminante pour déterminer l'œstrogénicité totale de l'association.

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