Cancer de la prostate métastatique résistant à la castration : un inhibiteur de PARP en première ligne ?
L’étude PROpel aborde la question de l’association d’un inhibiteur de PARP à une hormonothérapie de nouvelle génération dans le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration avec altération des gènes de la réparation de l‘ADN par recombinaison homologue. Le bénéfice est bien présent pour la survie sans progression radiologique mais on ne dispose pas encore de données sur la survie globale qui sont indispensables pour adopter cette stratégie thérapeutique.
De grands progrès ont été accomplis ces dernières années avec l'arrivée des inhibiteurs de PARP. Les premiers succès ont été obtenus dans le cancer de l'ovaire et c'est aujourd'hui dans le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (mCRPC) qu'ils pourraient changer la pratique en association avec une hormonothérapie de nouvelle génération. Un changement très attendu du fait que la survie médiane est à peine de 3 ans dans ce cancer. Une étude de phase II avait déjà laissé entrevoir un bénéfice suffisant en PFS avec l'olaparib associé à l'acétate d'abiratérone après docétaxel, pour entreprendre une phase III destinée à confirmer le bénéfice en 1ère ligne en tenant compte des gènes de la recombinaison homologue (HRR).
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