Arrêt tabagique après un diagnostic de cancer : pas d’approche universelle
Cette revue systématique évaluant l’efficacité de diverses interventions de sevrage tabagique après un diagnostic de cancer n’a pas pu établir la supériorité d’une approche ou d’une autre. Ses conclusions épinglent au contraire la nécessité d’investir encore plus dans la recherche sur l’arrêt du tabac chez les patients oncologiques et sur les mesures les plus adaptées aux besoins de cette population… mais aussi d’explorer davantage la piste d’un accompagnement personnalisé.
Le tabagisme, on le sait, représente un problème majeur pour la santé publique partout dans le monde, ainsi qu'un poste de coûts colossal pour la collectivité. En Occident, les campagnes nationales et l'interdiction de la publicité pour les produits du tabac ont déjà eu un effet considérable… mais dans les pays à faibles et moyens revenus, il reste clairement du pain sur la planche. Plus largement, la cessation tabagique dans les groupes à risque, dont celui des patients cancéreux, reste un chantier en cours dans la plupart des régions, quel que soit leur niveau de revenus. Malheureusement, c'est loin d'être une mince affaire. Les prestataires de soins devraient en effet être mieux formés à accompagner au mieux la cessation tabagique dans les populations de patients vulnérables, mais il faudrait aussi et surtout, pour commencer, disposer de données probantes quant à l'efficacité relative des différentes interventions existantes. Les auteurs de cette revue systématique appellent donc à redoubler d'efforts pour explorer la question.
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