Quand les anti JAK arrivent en dermatologie
Au cours de ces dernières années, les anti JAK ont fait une irruption remarquée en dermatologie et ont été testés dans diverses pathologies. Les molécules JAK interviennent en effet dans la physiopathologie de nombreuses dermatoses.
La première indication concernée a été la dermatite atopique et aujourd'hui, l'administration d'upadacitinib figure dans les recommandations européennes pour les DA sévères à partir de 12 ans. C'est un anti JAK 1 comme l'abrocitinib, ce dernier étant prescrit en Belgique (non prescrit en France). Le baricitinib a également été proposé mais il est moins spécifique.
On note dans tous les cas un soulagement rapide du prurit dès les premiers jours de traitement. Une étude poolée sur 1 600 patients montre que 82 % d'entre eux parviennent à un EASI 75 (réduction de 75 % de l'EASI [Eczema Area and Severity Index] à la semaine 52 et 73 % à un EASI 90.
Vous désirez lire la suite de cet article ?
Inscrivez-vous