Arthrose érosive de la main : un petit espoir avec un anti-RANKL
Dans l’arthrose érosive de la main, les options thérapeutiques sont plus que limitées au point que chaque nouvelle idée fait l’objet d’une attention toute particulière. C’est le cas de la stimulation externe du nerf vague, c’est aussi le cas du recours à un anti-RANKL bien connu dans le traitement de l’ostéoporose. Une équipe de l’UZ Gent l’a inclus dans une étude "Proof- of-Concept" chez 100 patients atteints d’arthrose érosive des articulations interphalangiennes des doigts. Les résultats ont été présentés lors du dernier congrès de l’ACR fin 2022 par le Pr Ruth Wittoek (UZ Gent).
L'arthrose de la main touche 8 à 16 % des > 50 ans et plus de 70% des > 70 ans au niveau des articulations interphalangiennes (IP). C'est la deuxième localisation la plus fréquente de l'arthrose après le genou. La douleur et la raideur sont responsables d'un handicap important. La forme érosive qui représente 10% des arthroses de la main, est caractérisée par une destruction plus importante des articulations IP, des poussées inflammatoires, des douleurs, des synovites et plus d'invalidité que la forme non érosive. Les traitements non pharmacologiques (exercices, port d'orthèses) et pharmacologiques (antalgiques, AINS) sont peu efficaces et difficiles à manier dans une population vieillissante avec des co-morbidités. Les traitements de la polyarthrite rhumatoïde (agents biologiques, DMARDs) sont inefficaces.
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