Pourquoi plaider en faveur de la vaccination des femmes enceintes contre le SARS-CoV-2.
Au Royaume-Uni, les vaccins à ARN messager ont été recommandés aux femmes enceintes depuis avril 2021 et en décembre 2021 les femmes enceintes ont été reconnues comme groupe à risque avec priorité pour la vaccination. Malgré cette recommandation, le pourcentage de vaccination pendant la grossesse reste faible. Cette étude met en évidence les risques encourus pour ces femmes non vaccinées ainsi que pour leurs nourrissons.
En 2020, l'OMS a conclu que l'infection par le SRAS-CoV-2 pendant la grossesse était associée à un risque accru d'admission en soins intensifs pour la mère, d'accouchement prématuré et d'admission en soins néonatals pour le nourrisson.
Ces issues maternelles et périnatales graves étaient alors survenues chez les femmes non vaccinées pendant les périodes où les variants alpha et delta étaient dominants. Les études réalisées sur l'infection à l'omicron dans les populations adultes (non enceintes) ont indiqué un risque plus faible de maladie pulmonaire grave avec cette variante. Jusqu'à cette publication, l'impact de l'infection par la variante omicron du SRAS-CoV-2 sur les femmes enceintes et les résultats périnataux n'avaient pas été évalués.
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