Biomarqueurs dans la dermatite atopique : une piste pour l’avenir ?
Face à l’hétérogénéité de la dermatite atopique, la nécessité d’une approche individualisée est de plus en claire. Les modèles de type « taille unique », à savoir un même traitement pour tout le monde, montrent leurs limites. Une étude néerlandaise, menée par une équipe de chercheuses du centre hospitalo-universitaire d’Utrecht Universitair Medisch Centrum Utrecht, et publiée en février 2023 dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, s’intéresse au rôle que les biomarqueurs pourraient jouer dans la gestion de la dermatite atopique. (1)
La dermatite atopique est une affection complexe et surtout d'une grande hétérogénéité. Sa physiopathologie serait liée à la fois à des facteurs génétiques et à des facteurs environnementaux, induisant des dysfonctionnements immunologiques et de la barrière épithéliale.
Les traitements actuels et les recommandations en vigueur sont centrés principalement sur son degré de sévérité, mesuré par des scores cliniques, et ne prennent pas en considération la pathogenèse individuelle de l'affection. Il est clair, face au caractère extrêmement hétérogène de la dermatite atopique, que tous les patients ne vont pas répondre de la même manière à un traitement donné. De plus, l'apparition récente de thérapies ciblées dans la prise en charge de la dermatite atopique et l'évolution du traitement de la dermatite atopique vers ce type de thérapies, renforcent la nécessité d'une meilleure identification des profils des patients.
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