Traitement du VIH/sida : un test urinaire prédit l’échec et l’apparition de résistances
Dans le VIH/sida, la non-adhérence au ART est synonyme de rebond virologique et d’apparition de résistances. Les piluliers ou la parole du patient ne suffisent pas toujours pour savoir si l’échec virologique résulte d’une mauvaise adhérence ou d’un schéma de traitement inapproprié. Cette nouvelle étude propose de rechercher un antirétroviral dans les urines pour un diagnostic de certitude en prélude à une éventuelle modification du ART.
Dans le VIH/sida, l'adhérence reste un problème majeur. Une méta-analyse a montré qu'une adhérence > 95% en début de traitement tombe à 81,1% après 1 semaine et 68,3% après ≥ 3 mois. La perte d'adhérence peut venir du patient, sa motivation, sa relation avec le clinicien mais aussi du type de ART, allant de 75% pour des schémas à base de INSTI, à 87% pour ceux à base de PI et 99% pour d'autres. Le problème est qu'en cas d'échec virologique, le clinicien ne sait pas toujours s'il résulte d'une mauvaise adhérence ou d'un ART inapproprié. Dans ce contexte, le monitoring thérapeutique d'un antirétroviral peut fournir la réponse.
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