Covid-19 - Les infirmiers en soins intensifs doivent être mieux valorisés, plaide le KCE
BRUXELLES 20/05 De nombreux infirmiers d'unités de soins intensifs (USI) sont à la limite du burn-out et pensent à quitter leur emploi, voire la profession, ressort-il d'une étude publiée vendredi par le Centre fédéral d'expertise des soins de santé (KCE).
Ce dernier demande un plan global pour attirer les infirmiers en général et vers les USI en particulier et les motiver à y rester. Une meilleure reconnaissance est avant tout nécessaire. Après un rapport en 2020 sur la dotation infirmière, le KCE a réalisé une nouvelle vaste enquête en mettant l'accent sur les soins intensifs et les leçons à tirer de la crise sanitaire, avec un taux de réponse de près de 50%. Il en ressort notamment que l'environnement de travail (participation à la politique hospitalière, qualité des relations médecin-infirmier, leadership infirmier,...) constitue un paramètre qui influence presque tous les autres. Par exemple, le risque de burn-out est 2,4 fois plus important dans les hôpitaux où l'environnement de travail est le plus mauvais (54 %) que dans ceux où il est le meilleur (23 %).
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