Congrès  >   ECCO 2021  >  Maladie de Crohn en perte de réponse: faut-il substituer dans la même classe ou non? (ECCO 2021)

Maladie de Crohn en perte de réponse: faut-il substituer dans la même classe ou non? (ECCO 2021)

12/07 - Cette cohorte allemande en vie réelle a comparé le devenir de patients non répondeurs à un anti-TNF et qui restent en 2ème ligne dans la même classe thérapeutique à ceux qui passent à une molécule agissant par un autre mécanisme d'action comme un inhibiteur d’intégrine α4-β7 ou un anti-IL-12/23. Les critères d’efficacité sont le temps jusqu'à l'instauration d'une corticothérapie, le temps jusqu'à l’échec ou l’arrêt du traitement.

Dans la maladie de Crohn, la perte de réponse à un traitement de première ligne par un anti-TNF (adalimumab, infliximab…) s'observe chez environ un tiers des patients. Le choix de la deuxième ligne peut être problématique pour le clinicien. La question posée est en effet de savoir s'il faut poursuivre avec un anti-TNF ou substituer par une molécule agissant par un autre mécanisme d'action comme le vedolizumab qui bloque spécifiquement l'intégrine α4-β7 ou l'ustekinumab, un anti-IL-12/23.  Un choix qui se complique encore par le fait que ces biologiques ont leur propre spectre d'efficacité et de sécurité d'emploi différent de celui des anti-TNF et dont il faudra tenir compte.

Vous désirez lire la suite de cet article ?

Inscrivez-vous gratuitement pour accéder à tous les contenus de Mediquality sur tous vos écrans.

Pour des raisons de sécurité, votre navigateur n'est pas compatible avec notre site

Nous vous conseillons l'utilisation d'un des navigateurs suivants: